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Eh bien voilà, la librairie a ouvert sa porte des mots...
Les gens sont venus, nombre d'entre eux nous ont très gentiment félicité de cette ouverture et souhaité bonne route. La fleuriste du bout de la rue nous a fait un joli bouquet, Véronique nous en a envoyé un de Paris. Du coup l'espace était tout fleuri, car Nicole (devrais-je désormais l'appeler la patronne ?) avait acheté plein de roses pour offrir à nos premiers clients. Il en restera assez pour la fête de la rose et du livre qui a lieu ce samedi.
Côté livres c'était un peu plus difficile, car nous n'avons pas encore reçu bien des commandes, et d'autres doivent encore partir vers les distributeurs. Du coup pas mal de rayons étaient assez vides, malgré nos efforts pour leur donner une apparence très occupée. J'avais l'impression d'être un de ces chauves qui tirent péniblement sur leur caillou déplumé les trois cheveux qui leur restent.
Les livres qui font rire ont eu du succès, mais il y a eu aussi des discussions sérieuses sur l'actualité ou non de Stefan Zweig.
L'informatique ne nous donne pas trop mal à la tête, quand on appuie sur "Fin de la vente en cours" le tiroir-caisse s'ouvre bruyamment en envoyant tout valser sur son passage.
Bonne surprise du jour : nos visiteurs ne venaient pas avec une idée préconçue de leur achat potentiel. Ils ont écouté nos conseils, et les ont même parfois suivis !
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jeudi 23 avril 2009
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Félicitations ! Une librairie qui s'ouvre, c'est une porte de plus sur des millions de mondes intérieurs et de tornades cervicales.
RépondreSupprimerAu plaisir de venir vous rencontrer cet été. Je passe deux semaines près d'Anduze, je ferai le détour pour vous rendre visite.
A bientôt,
Nicolas
Une librairie qui ouvre, surtout dans un village, c'est toujours un événement à souligner et partager.
RépondreSupprimerJ'espère pourvoir venir dédicacer "La Grande Borie" prochainement.
Amitiés
Dominique